"Hyperactivité" et réflexe spinal de Galant

Il y a quelques années, j'ai découvert ce qu'était "l'hyperactivité" chez l'enfant, aussi appelée "TDAH" (Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans hyperactivité). J'imagine qu'avant d'y être confrontée, j'avais probablement les mêmes préjugés que beaucoup de gens. Un enfant "agité"? C'est un problème d'éducation ou d'autorité, un manque de cadre ou de règles….

Malheureusement, beaucoup de parents doivent affronter ces préjugés avant qu'un diagnostic soit posé par un professionnel de santé. Et puis, une fois le diagnostic établi, ils se demandent quoi faire… Traitement médicamenteux ou pas? Quels accompagnements de médecines douces ou alternatives pour aider l'enfant? Quelles prises en charge pour être efficaces?

Je me suis aussi posée ces questions et j'ai essayé bien des méthodes avant de découvrir l'intégration des réflexes archaïques. Me former à cette approche m'a permis de comprendre ce que vivait mon enfant, ce qu'étaient les ressentis de son corps, qu'il n'arrivait pas à expliquer. Comment mettre des mots en effet, sur ce qui vient de si profond dans le fonctionnement de notre être, ce avec quoi bien souvent on est né? L'intégration des réflexes archaïques (du grec Archè qui signifie l'origine) nous permet d'aller à l'origine du fonctionnement neurologique de notre être.

Le manque d'intégration d'un réflexe archaïque, comme le réflexe de Galant, peut être à la source d'un manque d'attention, de concentration et d'hyperactivité... Et peut être à l'origine d'une grande perplexité de l'entourage familial ou enseignant, voire d'incompréhension.

Les réflexes archaïques sont des programmes inconscients du système nerveux qui peuvent interférer sur nos comportements. Ils ont une forte activité durant les premières années de vie et sont censés s'intégrer (s'endormir) afin de laisser la place au développement des sphères supérieures du cerveau (lobe préfrontal).

Lorsqu'ils ne sont pas totalement intégrés (cela est souvent dû à différents facteurs de stress pendant la grossesse, lors de la naissance, durant les premières semaines, ou de facteurs environnementaux...) l'enfant ou l'adulte peut avoir de la difficulté à gérer ses émotions, à faire face au stress, à développer de la confiance et cela peut aussi affecter les apprentissages scolaires.

Qu'est ce que le réflexe de Galant ?

Le réflexe de Galant jouerait un rôle majeur dans le processus de la naissance. Durant le travail, les contractions des parois utérines stimulent la région lombaire, ce qui déclenche ce réflexe. Il s'intègre entre 3 et 9 mois. Il se manifeste lorsque l'enfant est stimulé au niveau des côtés du dos. Cela entraine une inclinaison du corps en direction de la zone stimulée (épaule-hanche).

Réflexe de Galant et apprentissages

Lorsque l'enfant rencontre des difficultés d'attention, de concentration, le réflexe de Galant encore actif peut créer un parasitage: engendrer l'envie de se retourner régulièrement, avoir la bougeotte, être dans la lune, avoir des périodes de concentration courtes, créer des problèmes d'énurésie (pipi au lit, l'envie d'aller au toilettes souvent), ou bien encore détester porter des habits serrés, être gêné par les étiquettes des vêtements, le contact du dos de la chaise… L'enfant peut être chatouilleux au point que ce soit douloureux. Lorsque le réflexe n'est actif que d'un côté il peut être cause de scoliose.

Que se passe-t-il lorsque ce réflexe est intégré ?

L'intégration de ce réflexe se fait grâce à une série de mouvements rythmiques, de pressions isométriques, de bercements. L'enfant va retrouver progressivement une meilleure posture, une plus grande concentration, une mémoire accrue, de la persévérance, plus d'énergie, un meilleur contrôle de sa vessie.